Désespoirs, des
espoirs
"Enfin… enfin, je suis
entre le ciel et la terre, le vent siffle à mes oreilles, enfin je
plane, je vole, je n’ai plus de contraintes, terminé les
interdits, les gros yeux, les obligations, les régimes... il arrive,
je le vois monter à toute vitesse ce tendre gazon vert sur lequel
j’ai tant joué, mais aussi tant pleuré… désespoirs, des
espoirs… j’avais vu à la télé de grands acteurs américains
qui buvaient du café au paradis… alors pourquoi pas moi… le
gazon se rapproche… oui, pourquoi pas moi aussi… là haut je
pourrai grignoter des gâteaux, sucer des bonbons… tout comme mes
petites copines qui toujours se moquaient de moi… fini la terre ,
je vole pour remonter au ciel et les rencontrer ces beaux acteurs
tout en blanc… j’ai neuf ans , ma décision fut rapidement prise… je ferai là haut tout ce que l’on m’avait cruellement
interdit…quelqu’un crie… désespoirs , mes espoirs… le gazon a
cassé mes membres , ma tête… le chien de ma copine Lucie lèche
mon visage… je les vois tous pleurer, tant pis, fallait pas
m’embêter… je m’installerai sur le divan blanc entre les deux
acteurs qui sirotent un café, je serai en robe blanche moi aussi…
je serai heureuse , libre, libre, libre… ne pleure pas maman."
Le Parisien à
la une:
"Une
fillette de 9 ans, souffrant de diabète chronique, a mis fin à ses
jours en se jetant du 5 ème étage de l'appartement familial lundi
soir dans la commune de
Pierre-Bénite"
Le choix... vivre ou mourir c'est notre seule vraie liberté !
RépondreSupprimerBonsoir Josette... mais, parfois, a-t-on toujours vraiment le choix?
RépondreSupprimerMerci de tes passages.