Derrière la fenêtre
Elle
marche les bras nus, les cheveux au vent
Dans
l’aube naissante, dans la ville endormie
Elle
marche les bras nus, comme ça, en chantant
Dans
la rue lavée, sans aucun soucis
De
sa fenêtre chaque matin
C’est
toujours le même refrain
Rêvant
derrière son rideau
Elle
en bas, lui en haut
Elle
insouciante, légère
Lui,
pâle, ne sachant que faire
Elle marche les bras nus, le front en avant
Dans
l’aube naissante, dans la ville endormie
Elle
marche bras nus vers le soleil levant
Le
pavé mouillé, les maisons adoucies
De
sa fenêtre chaque matin
C’est
toujours le même refrain
Il
écoute ses pas, l’écho
Elle
en bas, lui en haut
Elle
belle comme rose trémière
Lui
en silencieuse prière
Elle
marche les bras nus, les cheveux au vent
Croyant
être seule parmi les murs gris
Elle
marche les bras nus sous les arbres bruissants
Marche-t-elle
vers une autre joie ? Vers une autre vie ?
Derrière
sa vitre chaque matin
Tremblant
il regarde ses reins
Le
déhanchement de son dos
Elle
en bas, lui en haut
Lui
au ciel, elle sur terre
Elle
bras nus dans la lumière
De
sa fenêtre chaque matin
C’est
toujours le même refrain
Ombre
grise derrière le rideau
Elle
en bas, lui en haut
Lui
au ciel, elle sur terre
Elle
bras nus dans la lumière
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michel.turquin31@orange.fr